Les motets de Bruckner, qualifiés parfois de «jardin secret» du compositeur, font écho à un engouement pour la musique de la Renaissance et ses grands maîtres tels Palestrina et Gabrieli. Par ces petits bijoux, Bruckner a su ainsi concilier le mystique aux parfums de passé lointain et l’esprit romantique marqué par les élans wagnériens.
Suivant les préceptes des réformateurs céciliens au 19e siècle, le compositeur Josef Rheinberger , trop souvent tombé dans l’oubli, composa lui aussi en latin des messes et des motets. Rompant avec les règles strictes établies à l’époque, il fut, tout comme Bruckner, un des pionniers pour la réforme de la musique ecclésiastique.
Interprétation a cappella d’une dizaine de Motets et Graduale d’Anton Bruckner (1824-1896)
ainsi que de la Messe pour double chœur de Josef Rheinberger (1839-1901).